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Dans l’histoire coréenne moderne, la période des années 1970 est la plus prolifique en matière de romans : l’augmentation du nombre de publications, l’émergence de best-sellers, la renaissance des media littéraires et le grand prestige accordé à la littérature durant cette décennie en sont la preuve.
La Corée a connu une période de changement social lors de son industrialisation. Pendant cette période, l’individu s’est peu à peu retrouvé isolé et diminué par l’organisation de la société, les regroupements de population et les mécanismes du développement industriel.
Park Wan-seo, l’une des figures importantes du monde littéraire coréen, a su remarquablement conjuguer sophistication littéraire et popularité. Cette grande dame des Lettres a su captiver les lecteurs coréens au travers de reconstitutions criantes de vérité de sa propre expérience de la guerre de Corée et de sa réflexion sur la nature humaine. Le journaliste Shin Junebong , du JoongAng Ilbo, qui l’a rencontrée peu avant sa disparition, nous livre ses impressions…
Les livres sur la Corée du Nord fleurissent ces derniers temps. Le pays intrigue. Moins pour sa spécificité, politique ou culturelle voire économique, que pour le capital d’idées solidement arrimées et quasi indécrochables qu’il suggère.
Auteur de deux manhwas consacrés à la Corée du Nord (Le visiteur du Sud et Mission Pyongyang, édités chez FLBLB), Oh Yeong Jin est bien connu pour ses albums fortement politisés, abordant de front, mais non sans humour, l’idéologie liberticide du Nord.
Une drôle de bande dessinée, un constat assez triste, désabusé, sur une enfance évanescente. Min-sun est la petite soeur de Min-ji, qui est la meilleure de sa classe et championne de natation. Il faut dire que sa maman surveille de près sa fille aînée: elle-même femme au foyer, elle est responsable de la réussite de ses enfants. Par ailleurs, elle passe beaucoup de temps à jouer en bourse.
Deux hommes se réveillent après une nuit arrosée dans San Francisco, dépouillent leurs hôtes, et filent direction Los Angeles. Telle est l’entame du roman de Choe Inho, une nuit bleue et profonde, relatant le voyage sur la route de deux Coréens exilés aux Etats-Unis. Sous l’apparente simplicité du propos, l’oeuvre aborde des thèmes difficiles: exil, mondialisation et “Rêve Américain”.
Pour faire le portrait d’un oiseau, poème qui jaillit de nos souvenirs d’enfance lorsqu’il est écrit dans la préface, qu’Eun Hee-kyung a intitulé son roman Le Cadeau de l’Oiseau en hommage à un poème de Jacques Prévert. Avec l’accord implicite de l’auteur, le lecteur peut lui aussi à son tour, le référencer au poème de son choix.
C’est à un prêtre français parti en mission pour la Corée à la fin des années 1950, Roger Leverrier, que nous devons la publication de ce recueil de poèmes. Devenu professeur quelques années plus tard, sa traduction de Ku Sang parue en 1988 aux éditions de La Différence est un hommage à la pensée extrême-orientale et à un pays qu’il n’a plus voulu quitter.
Place est un mot polysémique et très fréquent en français, qui désigne tantôt, certes, la place publiqueoù l’on croise tout le monde pour échanger des…