Ma mémoire assassine
Mémoire personnelle, mémoire collective, Kim Young-ha revient sur cette même propension à l’autojustification où l’amnésie est au service de la survie identitaire. Avec un humour grinçant, il met l’absurde au service du tragique, dans un style à la fois très personnel et quand même très coréen.
Monsieur Papa et les 100 gouttes d’eau
Pour les plus jeunes, voici les aventures drôlatiques d’un papa éléphant attentionné. L’auteure, Noh In-kyung, est graphiste de formation et elle se consacre aujourd’hui à la création d’albums dont une dizaine est déjà parue en Corée.
Du roman au drama et du drama au roman
Tout comme Hollywood est bien connu pour sa grande dépendance aux bestsellers pour dénicher des histoires intéressantes, nombre de dramas télévisés coréens puisent leur inspiration dans des œuvres littéraires.
WOO-LEE ET MOI
La couverture, d’abord : une adolescente, raide comme un piquet et la moitié du visage mangée par ses lunettes, fixe le lecteur. Son identité nous est inconnue : s’agit-il de Woo-lee ou de l’incarnation graphique de ce « moi » qui pourrait bien être l’auteure elle-même : Sim Heung-ah.
Princesse Bari
Le dernier roman de Hwang Sok-yong retrace le voyage incroyable de la jeune héroïne dont on oublie bien vite les origines Nord-coréennes (elle se présentera comme une Coréenne de Chine d’ailleurs).
Adieu le cirque!
Premier roman de l’auteure reconnue en Corée depuis les années 2000, voici un texte qui plonge le lecteur dans l’abîme des destins d’hommes et de femmes que les circonstances historiques et les contraintes contemporaines broient dans un étau impitoyable.
Aujourd’hui l’éternité
C’est à un prêtre français parti en mission pour la Corée à la fin des années 1950, Roger Leverrier, que nous devons la publication de ce recueil de poèmes. Devenu professeur quelques années plus tard, sa traduction de Ku Sang parue en 1988 aux éditions de La Différence est un hommage à la pensée extrême-orientale et à un pays qu’il n’a plus voulu quitter.
Mouettes et fantômes dans la place publique
Place est un mot polysémique et très fréquent en français, qui désigne tantôt, certes, la place publiqueoù l’on croise tout le monde pour échanger des…
Moon Chung-hee ou le courage d’être femme.
Cet automne paraissait aux éditions Bruno Doucey, un choix de poèmes de Moon Chung-hee , « Celle qui mangeait le riz froid ». Une publication qui n’est pas passée inaperçue…
Poétique du quotidien
Quand Gallimard publie Le rêve d’un homme abattu en 1995, peu connaissent la littérature coréenne, et moins encore la poésie. Ce recueil se dote donc d’une double vocation : présenter un poète, mais aussi les capacités poétiques d’un pays inconnu. Lourde tâche, mais savamment menée.