Fictions coréennes
La Corée, qui fut l’invité d’honneur du dernier Salon du Livre, rebaptisé Livre-Paris, produit une littérature dynamique. Ce recueil en propose un panorama attrayant.
Comment se passe ton été ?
Une mère et son fils vivent sur les hauteurs d’un village submergé par des pluies de mousson torrentielles. À être plus précis, il conviendrait de parler de « déluges », tant les averses, les orages et les inondations des fleuves s’associent pour engloutir le paysage aussi loin que s’étend l’horizon.
Ma mémoire assassine
Mémoire personnelle, mémoire collective, Kim Young-ha revient sur cette même propension à l’autojustification où l’amnésie est au service de la survie identitaire. Avec un humour grinçant, il met l’absurde au service du tragique, dans un style à la fois très personnel et quand même très coréen.
Monsieur Papa et les 100 gouttes d’eau
Pour les plus jeunes, voici les aventures drôlatiques d’un papa éléphant attentionné. L’auteure, Noh In-kyung, est graphiste de formation et elle se consacre aujourd’hui à la création d’albums dont une dizaine est déjà parue en Corée.
Du roman au drama et du drama au roman
Tout comme Hollywood est bien connu pour sa grande dépendance aux bestsellers pour dénicher des histoires intéressantes, nombre de dramas télévisés coréens puisent leur inspiration dans des œuvres littéraires.
WOO-LEE ET MOI
La couverture, d’abord : une adolescente, raide comme un piquet et la moitié du visage mangée par ses lunettes, fixe le lecteur. Son identité nous est inconnue : s’agit-il de Woo-lee ou de l’incarnation graphique de ce « moi » qui pourrait bien être l’auteure elle-même : Sim Heung-ah.
Princesse Bari
Le dernier roman de Hwang Sok-yong retrace le voyage incroyable de la jeune héroïne dont on oublie bien vite les origines Nord-coréennes (elle se présentera comme une Coréenne de Chine d’ailleurs).
Adieu le cirque!
Premier roman de l’auteure reconnue en Corée depuis les années 2000, voici un texte qui plonge le lecteur dans l’abîme des destins d’hommes et de femmes que les circonstances historiques et les contraintes contemporaines broient dans un étau impitoyable.
Aujourd’hui l’éternité
C’est à un prêtre français parti en mission pour la Corée à la fin des années 1950, Roger Leverrier, que nous devons la publication de ce recueil de poèmes. Devenu professeur quelques années plus tard, sa traduction de Ku Sang parue en 1988 aux éditions de La Différence est un hommage à la pensée extrême-orientale et à un pays qu’il n’a plus voulu quitter.
Mouettes et fantômes dans la place publique
Place est un mot polysémique et très fréquent en français, qui désigne tantôt, certes, la place publiqueoù l’on croise tout le monde pour échanger des…