Dans ce village au bord de la mer vit une bien jolie fillette aux longs cheveux d’un rose éblouissant. Dans ses yeux brillants, le rêve de se baigner dans la mer bleue toute chatoyante de reflets sous le soleil de l’été. Peut-être rencontrerait-elle la baleine qui lui sourit, peinte en majesté sur un mur du village ?
Mais son rêve bute vite sur un obstacle : handicapée, chancelant sur ses béquilles, l’enfant a bien du mal à descendre tous les escaliers qui mènent à la plage.
Le texte, bref comme un souffle d’air frais, caresse les lumineuses gouaches de Choi Jung-in, que l’on connaît depuis son travail pour la collection Chan ok, et dont le pinceau sensible n’est pas sans évoquer celui de Nadja dans Chien bleu, ou Mitch. Les double-pages d’un village écrasé de soleil sont saturées de couleurs, les flots de la mer envahissent la page en un camaïeu bleu frisé de blanc et plein de force, mais l’enfant qui s’assoit sur le petit banc semble bien seulette, pendant qu’une bande de gais-lurons de son âge joue au foot à côté d’elle : le pavé gris envahit alors la page, juste ombré par le feuillage d’un grand arbre… La référence à l’animation est prégnante, on entendrait presque la voix off, sur le bruit de fond des vagues et des cris d’enfants.
L’album possède un charme puissant, sans doute ces splendides mèches roses qui contrastent avec le bleu du ciel et des vagues participent du processus hypnotique. L’émotion qui émane du texte est servie par l’illustration empathique qui articule le quotidien, comme les chats qui se prélassent ou jouent sur les murets, et le rêve de l’enfant de rejoindre la mythique baleine en nageant dans les flots bleus.
Comme souvent dans les albums pour enfants, et parfois aussi dans la vie, c’est grâce à l’entraide et à l’amitié que la fillette réalisera son rêve, et quand le soleil se couche en enflammant l’horizon, les petites silhouettes qui s’attardent sur la plage sont prêtes à entamer une nouvelle aventure …
Dans ce village au bord de la mer vit une bien jolie fillette aux longs cheveux d’un rose éblouissant. Dans ses yeux brillants, le rêve de se baigner dans la mer bleue toute chatoyante de reflets sous le soleil de l’été. Peut-être rencontrerait-elle la baleine qui lui sourit, peinte en majesté sur un mur du village ?
Mais son rêve bute vite sur un obstacle : handicapée, chancelant sur ses béquilles, l’enfant a bien du mal à descendre tous les escaliers qui mènent à la plage.
Le texte, bref comme un souffle d’air frais, caresse les lumineuses gouaches de Choi Jung-in, que l’on connaît depuis son travail pour la collection Chan ok, et dont le pinceau sensible n’est pas sans évoquer celui de Nadja dans Chien bleu, ou Mitch. Les double-pages d’un village écrasé de soleil sont saturées de couleurs, les flots de la mer envahissent la page en un camaïeu bleu frisé de blanc et plein de force, mais l’enfant qui s’assoit sur le petit banc semble bien seulette, pendant qu’une bande de gais-lurons de son âge joue au foot à côté d’elle : le pavé gris envahit alors la page, juste ombré par le feuillage d’un grand arbre… La référence à l’animation est prégnante, on entendrait presque la voix off, sur le bruit de fond des vagues et des cris d’enfants.
© Kim Sang-han/ Choi Jung-in/ Éditions de L’Élan vert, 2025
L’album possède un charme puissant, sans doute ces splendides mèches roses qui contrastent avec le bleu du ciel et des vagues participent du processus hypnotique. L’émotion qui émane du texte est servie par l’illustration empathique qui articule le quotidien, comme les chats qui se prélassent ou jouent sur les murets, et le rêve de l’enfant de rejoindre la mythique baleine en nageant dans les flots bleus.
© Kim Sang-han/ Choi Jung-in/ Éditions de L’Élan vert, 2025
Comme souvent dans les albums pour enfants, et parfois aussi dans la vie, c’est grâce à l’entraide et à l’amitié que la fillette réalisera son rêve, et quand le soleil se couche en enflammant l’horizon, les petites silhouettes qui s’attardent sur la plage sont prêtes à entamer une nouvelle aventure …
Le Chant de la baleine
Kim Sang-han, Choi Jung-in
Éditions de L’Élan vert, 2025
40 pages, 15 €