Choi Juhyun, une plume pour se souvenir
Choi Juhyun était invitée pour la 11è édition des Rencontres du 9ème art, festival de bande dessinée d’Aix-en-Provence. Plasticienne reconnue, Choi Juhyun pratique le dessin de façon très diversifiée, du théâtre d’ombres à la bande dessinée. Elle est l’auteur d’une œuvre toute personnelle, qui s’alimente aux sources de l’enfance.
Halmé
Dès la couverture de l’ouvrage, le décor est planté : des tumuli fleuris et arborés abritent les portraits des défunts, une pluie de fleurs duveteuses et douces, un tigre bondissant, et derrière, tout à fait à gauche de la 4ème de couverture, une grand-mère, vêtue du hanbok comme autrefois, qui lui ouvre les bras.
Bébé lézard, bébé bizarre
Paru en 2009, mais toujours disponible, un album pour les tout-petits, en forme de comptine où la répétition des sons et des formules crée une petite chanson, propre à amuser les enfants et à les intéresser à cette histoire.
Fils de l’eau
Dans ce roman paru il y a déjà quelques mois aux éditions Philippe Picquier, Gu Byeong-mo confirme son talent de conteuse. Après le four d’un pâtissier-magicien dans « Les petits pains de la pleine lune »¹, l’auteur nous entraîne cette fois-ci dans le sillage d’un enfant-sirène avec Fils de l’eau.
Le tapir aux pas de velours
Dans la jungle de Malaisie, en marge de l’agitation créée par les éléphants, les rhinocéros, les calaos et les gibbons, Maman Tapir et son petit tapir courent partout: vont-ils réussir à échapper à la terrible panthère ?
Ma vie dans la supérette
KIM Ae-ran, fugue ou variation, comment échapper au dérapage fatal ? Quatre nouvelles rassemblées sous ce titre, qui poursuivent le chemin narratif de l’auteure comme déroulant le fil dans un long labyrinthe. Sauf que le labyrinthe semble sans issue, hormis en rêve. Qu’en est-il donc de ce nouveau sort que nous jette Kim Ae-ran?
Au cochon porte-bonheur
Une drôle d’enseigne pour une drôle de boutique : Au cochon porte-bonheur ! Le narrateur de cette histoire observe d’un regard curieux les adultes autour de lui, qui, contrairement à leurs habitudes, décident de s’installer devant le magasin pour ne pas en rater l’ouverture.
Adieu le cirque!
Premier roman de l’auteure reconnue en Corée depuis les années 2000, voici un texte qui plonge le lecteur dans l’abîme des destins d’hommes et de femmes que les circonstances historiques et les contraintes contemporaines broient dans un étau impitoyable.
Chickou, le pionnier de la Grande Prairie
Bientôt, quand vous vous amuserez de l’affairement des moineaux autour de vous en ville, de leurs pépiements, et de leur témérité face aux dangers environnants, vous penserez sûrement aux aventures de Chickou, un moineau de votre connaissance.
Qui a tendu un piège dans la pinède par une journée fleurie de printemps ?
Dans ce nouveau recueil, Eun Hee-kyung, auteure fétiche de Keul madang, poursuit son chemin d’exploration minutieuse et sans détours de l’âme coréenne contemporaine. Ces trois micro-fictions sont un miroir où la société coréenne se reflète en variations multiples, pour nous révéler finalement la décomposition avancée d’un modèle sociétal d’inspiration confucianiste qui a fait son temps.