Bus errant
Recueil de nouvelles venant compléter La bibliothèque des instruments de musique, Bus errant nous emmène sur les traces de quatre protagonistes haut-en-couleur, détournant les codes et les sons d’une société à laquelle ils n’échappent pourtant pas.
La ville grise
Ici s’ouvre une porte inconnue, noire, pleine de poussière. Au creux des montagnes de Yongma, là où l’espoir semble s’être envolé, les houillères de Keumjong demeurent telles quelles, comme une peinture flottante.
Je suis un écrivain fantôme
Cet ouvrage composé de neuf nouvelles visite en des pays et des temps différents l’histoire d’hommes et de femmes sur le lieu de leurs malheurs.
Au cochon porte-bonheur
Une drôle d’enseigne pour une drôle de boutique : Au cochon porte-bonheur ! Le narrateur de cette histoire observe d’un regard curieux les adultes autour de lui, qui, contrairement à leurs habitudes, décident de s’installer devant le magasin pour ne pas en rater l’ouverture.
Ramdam à tous les étages
Auteur de deux manhwas consacrés à la Corée du Nord (Le visiteur du Sud et Mission Pyongyang, édités chez FLBLB), Oh Yeong Jin est bien connu pour ses albums fortement politisés, abordant de front, mais non sans humour, l’idéologie liberticide du Nord.
Sous l’eau, l’obscurité
Une drôle de bande dessinée, un constat assez triste, désabusé, sur une enfance évanescente. Min-sun est la petite soeur de Min-ji, qui est la meilleure de sa classe et championne de natation. Il faut dire que sa maman surveille de près sa fille aînée: elle-même femme au foyer, elle est responsable de la réussite de ses enfants. Par ailleurs, elle passe beaucoup de temps à jouer en bourse.
La route 101
Deux hommes se réveillent après une nuit arrosée dans San Francisco, dépouillent leurs hôtes, et filent direction Los Angeles. Telle est l’entame du roman de Choe Inho, une nuit bleue et profonde, relatant le voyage sur la route de deux Coréens exilés aux Etats-Unis. Sous l’apparente simplicité du propos, l’oeuvre aborde des thèmes difficiles: exil, mondialisation et “Rêve Américain”.
Aujourd’hui l’éternité
C’est à un prêtre français parti en mission pour la Corée à la fin des années 1950, Roger Leverrier, que nous devons la publication de ce recueil de poèmes. Devenu professeur quelques années plus tard, sa traduction de Ku Sang parue en 1988 aux éditions de La Différence est un hommage à la pensée extrême-orientale et à un pays qu’il n’a plus voulu quitter.
Sept méandres pour une île
L’itinéraire commence à l’âge du collège, au seuil de l’adolescence, quand il faut sortir des bras et des embrassements maternels en jetant les premiers regards sur ce qu’est le monde extérieur, en particulier dans le domaine du désir sexuel.
Les Coréens
Ce livre d’historien qui ne se veut pas livre d’histoire se lira de façon très complémentaire à Histoire de la Corée, du même auteur et paru approximativement à la même période. Essai donc, plus que livre académique, on y découvrira quelques thèses et points de vue avancés par l’auteur Pascal Dayez-Burgeon.