C’est l’heure où le monde s’agrandit
Il n’y a pas de poésie sans nostalgie ni hommage. Les onze poètes présentés dans cette anthologie n’ont pas oublié une histoire qu’ils n’ont pourtant pas vécue.
MISES À NU CORÉENNES
Des poèmes en prose soutiennent des dessins de femmes nues. Des corps pulpeux aux formes généreuses, des corps parfois musclés, si peu coréens, baignés de lumières ocre, rouge, bleue.
Le seopyeonje de Ko Un
Il est des promesses qui exigent leur lot de patience, de souffrance parfois. Eternelles compagnes, elles ne tiennent nul compte de la signification qu’elles prennent au cours du temps, le temps donnant raison à leur existence, justifiant le titre de promesse, de n’être que promesses.
Rencontre avec Ko Un
Au dernier jour d’une semaine provençale, qui nous aura guidé de Sète à Avignon, de Fuveau au pied de la Sainte-Victoire, d’Aix à Arles, ce dernier jour, pas avant, au terme de longues conversations, dont chacune nous amenés au bord d’une conversation nouvelle, et parce qu’il fallait bien en retenir quelque chose, une empreinte, une date, un rendez-vous à venir, un jour, une autre fois, quelques questions laissées en suspens formant la trace de ces propos recueillis.
Rage et solitude / Moon Chung-hee, poétesse
Née en 1947 à Boseong, dans le département méridional du Cheolla, Moon Chung-hee a ensuite habité à Seoul où elle a grandi. Son début de carrière a lieu en 1969 lors de la remise d’un prix littéraire par “Littérature mensuelle” (Weolgak Munhak), le premier d’une très longue série.
Anthologie de poésie coréenne
Cette courte anthologie de poésie coréenne se propose d’offrir au lecteur français un voyage dans le monde de la poésie coréenne. Dans un pays de longue tradition poétique et où les poèmes paraissent encore en nombre chaque année, il n’est pas facile de faire une sélection.
Le tremble chuchote sallang-sal-lang
Il faut avoir au moins une fois emprunté la rue (!) Jong-no, ce long boulevard qui traverse le centre de Séoul et marché…