Comment se passe ton été ?
Une mère et son fils vivent sur les hauteurs d’un village submergé par des pluies de mousson torrentielles. À être plus précis, il conviendrait de parler de « déluges », tant les averses, les orages et les inondations des fleuves s’associent pour engloutir le paysage aussi loin que s’étend l’horizon.
La Guerre des Ombres
Kim Jin-kyeong, auteur reconnu en France pour sa série L’Ecole des chats, entraîne le lecteur dans une aventure fantastique, haletante et inquiétante. Un roman à mi-chemin entre héroïc fantasy et roman noir où un étrange monde parallèle pénètre dans le monde réel.
La Course
Une petite fille part pour l’hippodrome avec son grand-père et découvre le monde des chevaux. Avec ses couleurs chatoyantes, l’album fait preuve d’une vraie originalité. Les chevaux sont dépeints dans un style audacieux : l’un ressemble à une hyène, l’autre à un bouledogue…
Déconstruction d’une image de Jésus
L’introduction du christianisme en Corée au XVIIIe siècle marqua une étape fondamentale de rupture identitaire du pays. Si les Coréens étaient parvenus à opérer un syncrétisme religieux, la reconversion de ce syncrétisme en un catholicisme sans partage fut à l’origine d’une nouvelle vision du monde et d’une nouvelle vision des rapports sociaux.
Ma mémoire assassine
Mémoire personnelle, mémoire collective, Kim Young-ha revient sur cette même propension à l’autojustification où l’amnésie est au service de la survie identitaire. Avec un humour grinçant, il met l’absurde au service du tragique, dans un style à la fois très personnel et quand même très coréen.
MISES À NU CORÉENNES
Des poèmes en prose soutiennent des dessins de femmes nues. Des corps pulpeux aux formes généreuses, des corps parfois musclés, si peu coréens, baignés de lumières ocre, rouge, bleue.
Monsieur Papa et les 100 gouttes d’eau
Pour les plus jeunes, voici les aventures drôlatiques d’un papa éléphant attentionné. L’auteure, Noh In-kyung, est graphiste de formation et elle se consacre aujourd’hui à la création d’albums dont une dizaine est déjà parue en Corée.
VIVRE SANS POURQUOI
Vivre sans pourquoi représente sans doute le défi que l’homme doit relever jour après jour. Cet adverbe qui tend à rechercher un sens après-coup, surgi de la violence du non-savoir, inaugure à lui seul un programme intenable au quotidien.
Femmes de réconfort – Esclaves sexuelles de l’armée japonaise
« Plus que tout, je refuse catégoriquement le terme de « femme de réconfort » puisqu’il signifie quelque chose de chaleureux, de doux » témoigne une rescapée de l’enfer.
Keulmadang, N°3 – Éloge de la lenteur en Corée
La fameuse formule coréenne « vite, vite » masque un passé dans lequel l’art de vivre, la lenteur jalonnaient une vie entière. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?