Dialogue intercoréen
La « question coréenne », c’est-à-dire les problèmes liés à la coexistence de deux États antagonistes, fait l’objet de deux types de discours dans nos sociétés occidentales : celui des grands médias, actionnaires de la société du spectacle, et celui des experts.
La renaissance du cinéma coréen (1950-1960)
Après la libération du joug japonais en 1945, la déclaration de la guerre de Corée en 1950, et la proclamation du cessez-le-feu en 1953, le pays est véritablement entré dans sa phase de reconstruction. Avec la diffusion de la culture occidentale moderne, représentée surtout par les Etats-Unis, le public s’est épris du glamour de la vie américaine mis en scène dans les films hollywoodiens.
Le développement de l’imaginaire littéraire et cinématographique
De l’époque de la dictature militaire jusqu’à l’avènement historique de la démocratie, les frontières entre littérature et cinéma se sont peu à peu estompées, et les interactions entre ces deux domaines se sont intensifiées. La tendance était alors à l’adaptation des romans à succès, en films grand public.
Les multiples influences de la littérature
En cette ère que nous appelons l’ère du post-capitalisme, où l’art est diffusé en autant de formes différentes que possible et où celui-ci se transforme en une marchandise spéculative; à un moment où la crise de la littérature et la mort de celle-ci ne cesse d’être discuté;
Deux cas d’adaptation dans le cinéma coréen
Les adaptations cinématographiques de romans en Corée semblent particulièrement – et parfois involontairement – pouvoir parler des enjeux du présent. Deux cas sont symptomatiques : le premier film « Les Liaisons dangereuses » est basé sur un roman français du 18e siècle, le second, « National Security » sur une autobiographie coréenne contemporaine.
Qui a tendu un piège dans la pinède par une journée fleurie de printemps ?
Dans ce nouveau recueil, Eun Hee-kyung, auteure fétiche de Keul madang, poursuit son chemin d’exploration minutieuse et sans détours de l’âme coréenne contemporaine. Ces trois micro-fictions sont un miroir où la société coréenne se reflète en variations multiples, pour nous révéler finalement la décomposition avancée d’un modèle sociétal d’inspiration confucianiste qui a fait son temps.
Espoir et fatalité, un fragile équilibre
Premier ouvrage traduit en français de Kim Chuyong, auteur né en 1939 dans la province du Gyeongsang du nord en Corée, Le bruit du tonnerre apporte une vision nouvelle de la littérature « d’après-guerre ». Durant la période qui suivit la guerre de Corée (1950-53) – thème incontournable dans la littérature coréenne des années 70-80 ayant suscité et suscitant encore de nos jours les passions les plus vives – les œuvres traitant ce sujet ont abondé.
LES CERISIERS DU JAPON
Sur la Corée du début du vingtième siècle, peu a été publié. La littérature coréenne traduite en français préfère habituellement les œuvres (pour ne pas dire les romans) qui à partir des années 60 interpellent la société contemporaine. On trouve bien sûr quelques recueils, notamment de poésie — on pense à Yi sang ou Kim Sowol — et des récits de voyage, dont certains, non sans une certaine littérarité, plongent le lecteur dans un sentiment mêlé de joie, de tendresse, voire de mélancolie.
Yujin et Yujin
Lee Geumyi est un écrivain très connu et très apprécié pour sa sensibilité et la finesse de ses analyses en Corée. Certaines de ses nouvelles figurent même dans les manuels scolaires, ce qui pour un auteur très contemporain est une vraie reconnaissance en Corée comme en France. Premier titre traduit en français, ce roman-là devrait rencontrer son public.
L’aventure de l’homme-chien
Mr. Kim, homme légèrement simplet vivant en plein cœur de la cité séoulienne, n’a qu’une seule ambition : devenir fonctionnaire. Maintes fois recalé au concours de la fonction publique, voyant son rêve petit à petit lui échapper, il décide de jouer sa dernière carte : revenir au stade animal, et intégrer les forces de l’ordre en tant que chien policier.