Interview KIM APPLE
Kim Apple (aussi connue sous le nom de Kim Sagwa, de son vrai nom Bang-sil) est à 29 ans considérée comme la figure de proue des écrivains en révolte contre un système accusé de broyer une jeunesse insouciante jusqu’à l’inconscience, violente et si peu préoccupée de l’intérêt public.
La renaissance du cinéma coréen (1950-1960)
Après la libération du joug japonais en 1945, la déclaration de la guerre de Corée en 1950, et la proclamation du cessez-le-feu en 1953, le pays est véritablement entré dans sa phase de reconstruction. Avec la diffusion de la culture occidentale moderne, représentée surtout par les Etats-Unis, le public s’est épris du glamour de la vie américaine mis en scène dans les films hollywoodiens.
Le développement de l’imaginaire littéraire et cinématographique
De l’époque de la dictature militaire jusqu’à l’avènement historique de la démocratie, les frontières entre littérature et cinéma se sont peu à peu estompées, et les interactions entre ces deux domaines se sont intensifiées. La tendance était alors à l’adaptation des romans à succès, en films grand public.
Les multiples influences de la littérature
En cette ère que nous appelons l’ère du post-capitalisme, où l’art est diffusé en autant de formes différentes que possible et où celui-ci se transforme en une marchandise spéculative; à un moment où la crise de la littérature et la mort de celle-ci ne cesse d’être discuté;
Deux cas d’adaptation dans le cinéma coréen
Les adaptations cinématographiques de romans en Corée semblent particulièrement – et parfois involontairement – pouvoir parler des enjeux du présent. Deux cas sont symptomatiques : le premier film « Les Liaisons dangereuses » est basé sur un roman français du 18e siècle, le second, « National Security » sur une autobiographie coréenne contemporaine.
L’aventure de l’homme-chien
Mr. Kim, homme légèrement simplet vivant en plein cœur de la cité séoulienne, n’a qu’une seule ambition : devenir fonctionnaire. Maintes fois recalé au concours de la fonction publique, voyant son rêve petit à petit lui échapper, il décide de jouer sa dernière carte : revenir au stade animal, et intégrer les forces de l’ordre en tant que chien policier.
Ramdam à tous les étages
Auteur de deux manhwas consacrés à la Corée du Nord (Le visiteur du Sud et Mission Pyongyang, édités chez FLBLB), Oh Yeong Jin est bien connu pour ses albums fortement politisés, abordant de front, mais non sans humour, l’idéologie liberticide du Nord.
Sous l’eau, l’obscurité
Une drôle de bande dessinée, un constat assez triste, désabusé, sur une enfance évanescente. Min-sun est la petite soeur de Min-ji, qui est la meilleure de sa classe et championne de natation. Il faut dire que sa maman surveille de près sa fille aînée: elle-même femme au foyer, elle est responsable de la réussite de ses enfants. Par ailleurs, elle passe beaucoup de temps à jouer en bourse.
Aujourd’hui l’éternité
C’est à un prêtre français parti en mission pour la Corée à la fin des années 1950, Roger Leverrier, que nous devons la publication de ce recueil de poèmes. Devenu professeur quelques années plus tard, sa traduction de Ku Sang parue en 1988 aux éditions de La Différence est un hommage à la pensée extrême-orientale et à un pays qu’il n’a plus voulu quitter.
Mouettes et fantômes dans la place publique
Place est un mot polysémique et très fréquent en français, qui désigne tantôt, certes, la place publiqueoù l’on croise tout le monde pour échanger des…