La Société de la fatigue
La Société de la fatigue de Han Byung-chul prolonge le livre majeur d’Alain Ehrenberg, La fatigue de soi, en développant la thèse selon laquelle notre société est passée de la répression par l’interdit à une société de la pleine positivité.
Rencontre en tête à tête
J’étais dans la salle informatique de l’université lorsque j’ai reçu un coup de téléphone m’annonçant que je venais de remporter le concours du nouvel écrivain. J’ai demandé à mon interlocuteur : « fiction ou poésie ? » et la réponse a été : « fiction ».
Interview KIM Ae-ran
Dans la culture coréenne, être ‘précoce’ est source de compliments. D’une part, être précoce veut dire « être plus mature que son âge », mais cela peut aussi signifier « être comme un adulte ». Même si l’appellatif « la petite jeune » a toujours suivi KIM Ae-ran qui recevait de nombreux prix prestigieux, les « adultes » se sont énervés quand ils ont entendu son nom.
Comment se passe ton été ?
Une mère et son fils vivent sur les hauteurs d’un village submergé par des pluies de mousson torrentielles. À être plus précis, il conviendrait de parler de « déluges », tant les averses, les orages et les inondations des fleuves s’associent pour engloutir le paysage aussi loin que s’étend l’horizon.
Si le rôle de la mer est de faire des vagues…
Avec Si le rôle de la mer est de faire des vagues, Kim Yeon-su signe un roman à la sensibilité à fleur de peau. Camilla, enfant adoptée, part sur la trace de sa mère naturelle. Une quête éprouvante…
Déconstruction d’une image de Jésus
L’introduction du christianisme en Corée au XVIIIe siècle marqua une étape fondamentale de rupture identitaire du pays. Si les Coréens étaient parvenus à opérer un syncrétisme religieux, la reconversion de ce syncrétisme en un catholicisme sans partage fut à l’origine d’une nouvelle vision du monde et d’une nouvelle vision des rapports sociaux.
L’ESSENTIEL SUR LA CORÉE
La revue girly sur les tendances japonaises consacre un hors-série à la Corée. S’adressant en priorité aux adeptes de K-pop ou de dramas, ce numéro réussit le pari de présenter le pays du matin calme en évitant les clichés très souvent véhiculés auprès des jeunes.
Me créer ma place
Cela fait 28 ans que je me consacre à l’écriture.
Mes parents ont divorcé lorsque j’étais à l’école primaire. Au collège, j’ai eu des problèmes d’équilibre mental qui m’ont fait arrêter l’école. Pour mes 15 ans, je me suis fait expulser du lycée.
L’identité dans la littérature Zainichi
La littérature écrite par les Coréens résidant au Japon, ou Zainichi, débute lors de l’occupation forcée de la Corée par le Japon Impérial, et défie toute catégorisation.Parfois nommée « Zainichi Chosenjin Bungaku », l’appellation la plus courante au Japon est « Zainichi Bungaku » ou Littérature Zainichi.
À la recherche de l’esprit de l’auteur
Je suis né en Russie et fais partie de la troisième génération d’immigrés coréens. J’ai fait mes études dans des écoles russes, et ce n’est qu’avec mes parents que j’utilisais la langue coréenne à la maison.