Déconstruction d’une image de Jésus
L’introduction du christianisme en Corée au XVIIIe siècle marqua une étape fondamentale de rupture identitaire du pays. Si les Coréens étaient parvenus à opérer un syncrétisme religieux, la reconversion de ce syncrétisme en un catholicisme sans partage fut à l’origine d’une nouvelle vision du monde et d’une nouvelle vision des rapports sociaux.
MISES À NU CORÉENNES
Des poèmes en prose soutiennent des dessins de femmes nues. Des corps pulpeux aux formes généreuses, des corps parfois musclés, si peu coréens, baignés de lumières ocre, rouge, bleue.
VIVRE SANS POURQUOI
Vivre sans pourquoi représente sans doute le défi que l’homme doit relever jour après jour. Cet adverbe qui tend à rechercher un sens après-coup, surgi de la violence du non-savoir, inaugure à lui seul un programme intenable au quotidien.
FIGURE DE L’ENNEMI DANS LA JEUNE LITTERATURE COREENNE
Sauf à considérer que la littérature pourrait naître d’un désert social, nous avons fait nôtre, le point de vue de Johan Gottfried Herder[1] qui affirme, dans Une autre philosophie de l’histoire (1774) que :
Le seopyeonje de Ko Un
Il est des promesses qui exigent leur lot de patience, de souffrance parfois. Eternelles compagnes, elles ne tiennent nul compte de la signification qu’elles prennent au cours du temps, le temps donnant raison à leur existence, justifiant le titre de promesse, de n’être que promesses.
Rencontre avec Ko Un
Au dernier jour d’une semaine provençale, qui nous aura guidé de Sète à Avignon, de Fuveau au pied de la Sainte-Victoire, d’Aix à Arles, ce dernier jour, pas avant, au terme de longues conversations, dont chacune nous amenés au bord d’une conversation nouvelle, et parce qu’il fallait bien en retenir quelque chose, une empreinte, une date, un rendez-vous à venir, un jour, une autre fois, quelques questions laissées en suspens formant la trace de ces propos recueillis.
Ici comme ailleurs
Pour qui suit l’œuvre de Lee Seung-u, (en France) avec L’envers de la vie, et La vie rêvée des plantes pourra être légèrement dérouté par ce Ici comme ailleurs. Annoncé comme témoin de l’univers kafkaïen de l’auteur, ce roman, présente malgré tout la caractéristique intéressante de pouvoir être pris pour ce qu’il n’est pas.
La Corée au milieu du XIXe siècle
Voici un livre essentiel à qui veut comprendre conjointement l’ouverture forcée de la Corée au commerce international et à l’introduction de l’église catholique en Corée
Le tremble chuchote sallang-sal-lang
Il faut avoir au moins une fois emprunté la rue (!) Jong-no, ce long boulevard qui traverse le centre de Séoul et marché…