A qui mieux mieux
Depuis l’enfance, Song Sok-ze s’abreuve de romans des quatre coins de la planète pour satisfaire son imagination. Avec A Qui Mieux Mieux, il parvient à créer un univers hilarant, plein de réflexions sur la société coréenne d’aujourd’hui. Le lieu? La falaise rouge et son fleuve. L’endroit où se déroule la célèbre bataille navale entre les trois royaumes chinois en 208 après JC.
Adieu le cirque!
Premier roman de l’auteure reconnue en Corée depuis les années 2000, voici un texte qui plonge le lecteur dans l’abîme des destins d’hommes et de femmes que les circonstances historiques et les contraintes contemporaines broient dans un étau impitoyable.
Bienvenue
À l’heure du XXIe siècle, où la condition des femmes semble encore être un sujet d’actualité et genèse de tensions sociales, politiques ou encore religieuses, la notion d’égalité entre le sexe féminin et masculin reste une douce utopie. Bien que n’étant plus au goût du jour, le confucianisme a laissé des traces perceptibles à l’œil nu (pour certains) dans le quotidien des coréens.
Espoir et fatalité, un fragile équilibre
Premier ouvrage traduit en français de Kim Chuyong, auteur né en 1939 dans la province du Gyeongsang du nord en Corée, Le bruit du tonnerre apporte une vision nouvelle de la littérature « d’après-guerre ». Durant la période qui suivit la guerre de Corée (1950-53) – thème incontournable dans la littérature coréenne des années 70-80 ayant suscité et suscitant encore de nos jours les passions les plus vives – les œuvres traitant ce sujet ont abondé.
La route 101
Deux hommes se réveillent après une nuit arrosée dans San Francisco, dépouillent leurs hôtes, et filent direction Los Angeles. Telle est l’entame du roman de Choe Inho, une nuit bleue et profonde, relatant le voyage sur la route de deux Coréens exilés aux Etats-Unis. Sous l’apparente simplicité du propos, l’oeuvre aborde des thèmes difficiles: exil, mondialisation et “Rêve Américain”.
Le cadeau de l’oiseau
Pour faire le portrait d’un oiseau, poème qui jaillit de nos souvenirs d’enfance lorsqu’il est écrit dans la préface, qu’Eun Hee-kyung a intitulé son roman Le Cadeau de l’Oiseau en hommage à un poème de Jacques Prévert. Avec l’accord implicite de l’auteur, le lecteur peut lui aussi à son tour, le référencer au poème de son choix.
Mouettes et fantômes dans la place publique
Place est un mot polysémique et très fréquent en français, qui désigne tantôt, certes, la place publiqueoù l’on croise tout le monde pour échanger des…
Sept méandres pour une île
Yi In-seong fait l’actualité avec son troisième roman traduit en français, Sept méandres pour une île, paru aux éditions Decrescenzo.
Sept méandres pour une île
L’itinéraire commence à l’âge du collège, au seuil de l’adolescence, quand il faut sortir des bras et des embrassements maternels en jetant les premiers regards sur ce qu’est le monde extérieur, en particulier dans le domaine du désir sexuel.
Ici comme ailleurs
Pour qui suit l’œuvre de Lee Seung-u, (en France) avec L’envers de la vie, et La vie rêvée des plantes pourra être légèrement dérouté par ce Ici comme ailleurs. Annoncé comme témoin de l’univers kafkaïen de l’auteur, ce roman, présente malgré tout la caractéristique intéressante de pouvoir être pris pour ce qu’il n’est pas.