La ville grise
Ici s’ouvre une porte inconnue, noire, pleine de poussière. Au creux des montagnes de Yongma, là où l’espoir semble s’être envolé, les houillères de Keumjong demeurent telles quelles, comme une peinture flottante.
Pierrot en mal de lune
Caché sous une somptueuse couverture noire qui impose tout en invitant à la lecture, se trouve le second ouvrage disponible en français de l’auteur Jung Young-moon. Après une première découverte parfois un peu glauque et un tantinet macabre de Pour ne pas rater ma dernière seconde, Récits d’outre-noir, publiés chez Les 400 coups en 2007, Pierrot en mal de lune amène une touche d’optimisme.
A qui mieux mieux
Depuis l’enfance, Song Sok-ze s’abreuve de romans des quatre coins de la planète pour satisfaire son imagination. Avec A Qui Mieux Mieux, il parvient à créer un univers hilarant, plein de réflexions sur la société coréenne d’aujourd’hui. Le lieu? La falaise rouge et son fleuve. L’endroit où se déroule la célèbre bataille navale entre les trois royaumes chinois en 208 après JC.
L’écriture fragmentaire de l’insomnie : l’écrivain JUNG Young-moon
L’année 2012 pourrait bien être celle de Jung Young-moon. Il s’est vu décerner trois prestigieux prix littéraires, l’un après l’autre, pour son œuvre A contrived world parue en 2011.
Pierrot envoûté par la lune
Romancier et nouvelliste en passe de devenir très célèbre en Corée du Sud, Jung Young-moon est connu dans son pays pour être un merveilleux inventeur d’histoires à la fois déconcertantes et suggestives, qu’il raconte avec un ton qui n’est qu’à lui. Autant dire qu’on sent en lui un authentique écrivain.
Adieu le cirque!
Premier roman de l’auteure reconnue en Corée depuis les années 2000, voici un texte qui plonge le lecteur dans l’abîme des destins d’hommes et de femmes que les circonstances historiques et les contraintes contemporaines broient dans un étau impitoyable.
Bienvenue
À l’heure du XXIe siècle, où la condition des femmes semble encore être un sujet d’actualité et genèse de tensions sociales, politiques ou encore religieuses, la notion d’égalité entre le sexe féminin et masculin reste une douce utopie. Bien que n’étant plus au goût du jour, le confucianisme a laissé des traces perceptibles à l’œil nu (pour certains) dans le quotidien des coréens.
Espoir et fatalité, un fragile équilibre
Premier ouvrage traduit en français de Kim Chuyong, auteur né en 1939 dans la province du Gyeongsang du nord en Corée, Le bruit du tonnerre apporte une vision nouvelle de la littérature « d’après-guerre ». Durant la période qui suivit la guerre de Corée (1950-53) – thème incontournable dans la littérature coréenne des années 70-80 ayant suscité et suscitant encore de nos jours les passions les plus vives – les œuvres traitant ce sujet ont abondé.
La route 101
Deux hommes se réveillent après une nuit arrosée dans San Francisco, dépouillent leurs hôtes, et filent direction Los Angeles. Telle est l’entame du roman de Choe Inho, une nuit bleue et profonde, relatant le voyage sur la route de deux Coréens exilés aux Etats-Unis. Sous l’apparente simplicité du propos, l’oeuvre aborde des thèmes difficiles: exil, mondialisation et “Rêve Américain”.
Le cadeau de l’oiseau
Pour faire le portrait d’un oiseau, poème qui jaillit de nos souvenirs d’enfance lorsqu’il est écrit dans la préface, qu’Eun Hee-kyung a intitulé son roman Le Cadeau de l’Oiseau en hommage à un poème de Jacques Prévert. Avec l’accord implicite de l’auteur, le lecteur peut lui aussi à son tour, le référencer au poème de son choix.