Le 6 décembre, le Ministre de la Culture de Corée et le Literature Translation Institute of Korea ont remis le Grand Prix de la traduction à Kim Hye-gyeong, enseignante-chercheuse à l’Université d’Aix-Marseille, et Jean-Claude de Crescenzo, chercheur et fondateur de la revue Keulmadang, pour leur traduction du roman Voyage à Cantant de LEE Seung-U, consacrant la meilleure traduction du coréen des livres publiés en France en 2021 et 2022.
Le jury a pris plusieurs critères en compte et a notamment complimenté la fluidité et la fidélité de la traduction, ainsi que la valeur artistique de l’œuvre originale.
Le prix a également été décerné à Oh Young-ah pour la traduction japonaise de Une simple vérité de CHO Hae-jin, et à Lia Lovenitti pour la traduction italienne de À propos de ma fille de KIM Hye-jin.
La chronique de Voyage à Cantant, ainsi qu’une interview de Lee Seung-U et une étude sur la symbolique de l’œuvre sont disponibles sur notre site.
Résumé de Voyage à Cantant
Il y a Pip le vieil homme bourru, épris de Moby Dick, qui a succombé au chant des Sirènes, il y a Tanaël, missionnaire qui n’a jamais converti personne, soupçonné du meurtre de sa compagne, et Jungsu qui ne parvient pas à éliminer la sirène d’alarme qui se déclenche dans sa tête. Tous trois se retrouvent à Cantant, un village perdu dans lequel une fois l’an, un étrange rite est le clou de la fête.
Après Le Chant de la terre, LEE Seung-U et son huitième titre en français nous plongent dans un drame dont l’auteur a le secret. Avec ce huis-clos où chaque personnage se heurte à son passé « cette bête féroce », LEE Seung-U montre une fois encore son habileté à traquer les lacis de la conscience humaine.
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