UN IMPOSSIBLE CONTE DE FÉES
Han Yujoo, jeune nouvelliste de 30 ans et grand espoir de la littérature coréenne, publie son premier roman. Un essai concluant.
Le chant de la terre
Le Chant de la terre.
LA BAIGNOIRE
Dans ce dernier roman de Lee Seung-U, un baiser échangé avec une jeune femme dans un pays exotique est prétexte à des interrogations sur le bonheur, l’amour, la mort.
J’ENTENDS TA VOIX
À ceux qui ont une vision idyllique de la Corée et de Séoul en particulier, J’entends ta voix risque d’apporter un démenti sévère.
Déconstruction d’une image de Jésus
L’introduction du christianisme en Corée au XVIIIe siècle marqua une étape fondamentale de rupture identitaire du pays. Si les Coréens étaient parvenus à opérer un syncrétisme religieux, la reconversion de ce syncrétisme en un catholicisme sans partage fut à l’origine d’une nouvelle vision du monde et d’une nouvelle vision des rapports sociaux.
MISES À NU CORÉENNES
Des poèmes en prose soutiennent des dessins de femmes nues. Des corps pulpeux aux formes généreuses, des corps parfois musclés, si peu coréens, baignés de lumières ocre, rouge, bleue.
VIVRE SANS POURQUOI
Vivre sans pourquoi représente sans doute le défi que l’homme doit relever jour après jour. Cet adverbe qui tend à rechercher un sens après-coup, surgi de la violence du non-savoir, inaugure à lui seul un programme intenable au quotidien.
FIGURE DE L’ENNEMI DANS LA JEUNE LITTERATURE COREENNE
Sauf à considérer que la littérature pourrait naître d’un désert social, nous avons fait nôtre, le point de vue de Johan Gottfried Herder[1] qui affirme, dans Une autre philosophie de l’histoire (1774) que :
Le seopyeonje de Ko Un
Il est des promesses qui exigent leur lot de patience, de souffrance parfois. Eternelles compagnes, elles ne tiennent nul compte de la signification qu’elles prennent au cours du temps, le temps donnant raison à leur existence, justifiant le titre de promesse, de n’être que promesses.
Rencontre avec Ko Un
Au dernier jour d’une semaine provençale, qui nous aura guidé de Sète à Avignon, de Fuveau au pied de la Sainte-Victoire, d’Aix à Arles, ce dernier jour, pas avant, au terme de longues conversations, dont chacune nous amenés au bord d’une conversation nouvelle, et parce qu’il fallait bien en retenir quelque chose, une empreinte, une date, un rendez-vous à venir, un jour, une autre fois, quelques questions laissées en suspens formant la trace de ces propos recueillis.