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Le vieux journal

Lee Seung-U revient en France avec cette fois-ci, non pas un roman, mais pour la première fois un recueil de nouvelles. Même les plus grands auteurs semblent porter un intérêt à l’écriture de récits courts, genre très populaire en Corée. Autobiographie, fiction, Lee Seung-U a choisi de dresser ici une frontière nébuleuse entre ces deux catégories.

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LES CERISIERS DU JAPON

Sur la Corée du début du vingtième siècle, peu a été publié. La littérature coréenne traduite en français préfère habituellement les œuvres (pour ne pas dire les romans) qui à partir des années 60 interpellent la société contemporaine. On trouve bien sûr quelques recueils, notamment de poésie — on pense à Yi sang ou Kim Sowol — et des récits de voyage, dont certains, non sans une certaine littérarité, plongent le lecteur dans un sentiment mêlé de joie, de tendresse, voire de mélancolie.

Séoul, vite, vite! Anthologie de nouvelles coréennes contemporaines, traduites par KIM Jeong-yeon et Suzanne Salinas
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Séoul, vite ! vite !

Séoul, vite, vite ! À la simple énonciation du titre, on ne peut empêcher un petit acquiescement de la tête, un signe pour affirmer que cet intitulé est en parfait adéquation avec la mégapole d’aujourd’hui. Séoul, une ville qui ne nous laisse d’autres choix que de nous laisser emprisonner dans ce tourbillon détruisant tout sur son passage et qui, semble ne jamais perdre de sa puissance.

KIM Ae-ran - écrivain
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Tel père, tel fils?

Le début des années 90 en Corée, marqué par la fin de la guerre froide, le développement effréné de la société de consommation, la montée de l’individualisme et une modernisation qui entamée 20 ans plus tôt ne semble plus connaître de limites, éloignera la société coréenne du douloureux souvenir des périodes sombres qui ont émaillé son histoire au cours du 20ème s, dont l’héritage assignait à la littérature le devoir de le représenter et d’en surmonter le traumatisme.